Thèse soutenue

La dynamique de la végétation dans la partie méridionale du plateau central marocain : au moyen d'une cartographie diachronique : la forêt de Bouhsoussen

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Mohammed Ouahid
Direction : Jean-Pierre Vigneau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Poitiers

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

L'étude de la dynamique de la végétation de la forêt de Bouhsoussen a été effectuée sur 82. 236ha. Les données, issues du planimètrage des cartes de peuplements forestiers élaborées pour les années 1963 et 1991 a la base de travaux de photo-interprétation, ont permis d'appréhender et de quantifier l'évolution du couvert forestier. Cette étude a été conçue selon deux approches: approche qualitative de la dynamique de la végétation qui a été appréhendée à partir des transects de végétation, situes à proximité des agglomérations humaines de manière à relever les gradients d'influence anthropique et leurs relations avec la végétation. L’approche quantitative qui représente le principal volet de ce travail, a été analysée à travers l'évolution des superficies des unités d'occupation de terrains a deux dates différentes (1963) et (1991). Cette analyse a pris en considération deux paramètres: le degré de couvert (densité) et le type de formation végétale (essence forestière). L’évolution régressive de la végétation est principalement due à une anthropisation excessive manifestée par la surcharge des animaux, des prélèvements délictueux répétitifs des produits ligneux, en particulier dans les formations à chêne vert, et des défrichements pour la mise en culture entrainant d'importantes réductions des surfaces boisées. Le phénomène d'anthropisation, amplifie par les conditions climatiques plus ou moins sévères (4,5< mois secs <6,5) et par l'impact que présente certaines périodes de sècheresse (2 à 3 ans successifs) pour l'activité végétale est variable en fonction du type de formation végétale et de son usage, et de la charge animale. Les droits d'usage inaliénables offrent une porte ouverte à l'usage multiple et abusif des espaces boises encourage par la faiblesse des amendes prévues contre les délits.