Thèse soutenue

Effet compétitif de deux graminées forestières sur des jeunes chênes sessiles en conditions contrôlées : interaction avec une sécheresse édaphique

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Auteur / Autrice : Catherine Collet
Direction : Gilbert Aussenac
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Résumé

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Des jeunes plants de chêne sessile ont été cultivés en situation de compétition pour l'eau avec deux graminées forestières, l'agrostis stolonifère et la canche cespiteuse. L'environnement des chênes était déterminé par l'accompagnement végétal (agrostis semé en plein, canche semée en plein ou bien sol nu) et par le niveau hydrique (irrigation régulière: sol maintenu à la capacité au champ, ou bien sécheresse saisonnière: arrêt total des apports en eau pendant les mois de juillet et aout). Le démarrage de la canche au printemps était plus précoce. Pendant l'été, en conditions irriguées l'agrostis a eu une croissance plus forte que la canche et, dans les traitements secs, a montré une reprise de croissance âpres reirrigation beaucoup plus importante. L'évapotranspiration des tapis de graminées était identique pour les deux espèces. Le potentiel hydrique du sol sous les deux graminées a atteint 2,5 mpa après deux mois de desséchement, contre 0,7 mpa sous sol désherbé. La photosynthèse et la conductance stomatique des chênes de l'ensemble des modalités irriguées étaient similaires. Pour les chênes de traitements secs, elles étaient fortement réduites des que le desséchement devenait important. Après trois ans, la biomasse totale des plants était 5 fois plus élevée pour les chênes en sol nu que pour les enherbés. Au sein des modalités enherbées, la biomasse des plants irrigués était 2 fois plus élevée que celle des plants secs, et celle des plants dans l'agrostis 1,6 fois plus que celle des plants dans la canche. Le nombre de vagues de croissance effectuées, le nombre de pousses élaborées pendant chaque vague, ainsi que la longueur des pousses ont été également réduits. La relation allométrique existant entre la biomasse aérienne et souterraine n'a pas été modifiée. La présence des graminées a exercé pendant la période d'installation des plants un fort effet dépressif sur leur croissance, qui semble indépendant de la compétition pour l'eau. En revanche, une fois les plants installés, les deux graminées n'ont eu une influence sur les plants que par l'intermédiaire de la compétition pour l'eau