Thèse soutenue

Réticulation des revêtements en résine époxyde à basse température (50°C) et résistance aux transferts de liquides

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Saïd Laoubi
Direction : Jean Maurice Vergnaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie des matériaux polymères
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Saint-Etienne

Résumé

FR

Cette thèse comporte deux parties. La première partie concerne la réticulation d'un revêtement en résine époxyde à basse température (50°C). La cinétique de réticulation est étudiée par calorimétrie. Une équation simple basée sur la loi d'Arrhenius est déterminée et permet de prévoir la cinétique de réticulation du revêtement. Une corrélation peut être établie entre la dureté du revêtement et la valeur de l'état d'avancement de la réticulation. La deuxième partie concerne les phénomènes de transfert de matières qui ont lieu lorsque le revêtement est en contact avec des liquides. Deux liquides sont utilisés pour simuler les conditions de travail du revêtement : l'eau et un hydrocarbure agressif (toluène). Des modèles sont élaborés et décrivent de manière satisfaisante ces phénomènes de transfert. Dans le cas de l'eau, le processus de transfert par absorption est contrôlé par diffusion avec une diffusivité constante alors que le séchage est contrôlé par diffusion à l'intérieur du revêtement et par évaporation à la surface. La température a un effet considérable sur les cinétiques d'absorption et de séchage ainsi que sur les quantités d'eau absorbées et désorbées à l'équilibre. Lorsque le revêtement est en contact avec le toluène, le transfert par absorption présente une cinétique approximativement d'ordre zéro. Deux modèles numériques sont élaborés suivant deux approches différentes. La première approche admet que le processus d'absorption est composé de deux étapes successives : transfert du liquide dans la résine vitreuse suivant un déplacement d'un front de liquide avec vitesse constante puis transfert du liquide par diffusion dans la résine devenue élastomérique par la présence du liquide derrière le front. La seconde approche repose sur l'hypothèse que le processus est contrôlé par diffusion avec une diffusivité dépendante de la concentration et que la concentration à la surface varie avec le temps