Un mémoire pour quoi faire? : pratiques cognitives, écriture et formation par la recherche
Auteur / Autrice : | Michèle Guigue-Durning |
Direction : | Jacques J. Natanson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Résumé
Cette thèse analyse les caractéristiques de stratégies de formation (niveau bac + 4) qui proposent a des professionnels du social des outils théoriques et méthodologiques pour conduire une recherche sur leur champ d'action. Elle élabore une définition de l'objet mémoire, et etudie les pratiques cognitives (m. De cerveau) mises en œuvre. Les mémoires constituent le support pédagogique central, et ils visent plusieurs catégories de destinataires. Le corpus est compose de 24 mémoires (12 diplômes des hautes études des pratiques sociales, 12 diplômes supérieurs en travail social). La lecture entrecroise approche globale et détaillée en déterminant, a l'intérieur de chaque mémoire, deux extraits privilégies, un dans le développement théorique, un dans la présentation des matériaux de terrain. Des ''procèdes problématiques'' (l. Strauss), obscurités, bizarreries, incohérences, sont dégages et considères comme traces d'une pensée en train de se construire, ils ont été recherches dans l'usage des citations en raison du rôle des échanges dans la construction des savoirs (J. Piaget, M. Bakhtine, A. Schutz) et dans les techniques d'associations et d'organisation des idées. L'analyse de ces pratiques cognitives permet : - des classifications repérant les types de matériaux recueillis, et les différents usages. . .