Thèse soutenue

Le vitrail en dalles de verre en France des origines à 1940

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Auteur / Autrice : Natalie Loire
Direction : Françoise Levaillant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Art et archéologie
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce type de vitrail est constitué de dalles de verre (verres épais de deux centimètres, translucides et colorés dans la masse), taillées et réunies par du ciment arme. L'assemblage des pièces de verre, les joints sombres du ciment, l'éclatement des verres, la gravure comblée ou la grisaille, donnent aux compositions puissance et finesse. L'origine de cette technique est à rechercher dans les claustras antiques, les mosaiques décoratives, les vitraux traditionnels avec ou sans cabochons et le béton translucide. Elle est aussi intimement liée au renouvellement de l'art sacré, a l'emploi du béton armé - notamment en architecture religieuse-, aux constructions et reconstructions d'édifices culturels, situation carctéristique de la France de l'entre deux guerres. Ce procédé, inventé en 1929 sous le nom de "mosaique transparente" par le maitre verrier parisien, Jean Gaudin, a été perfectionné par Auguste Labouret (dépositaire d'un brevet en 1933) puis utilise par les ateliers Charles Lorin et cie, Emmanuel Rault et Pierre Turpin. J'ai recensé 74 realisations dont 19 vitraux d'exposition que je décris dans un catalogue illustre. L'analyse du style, de la technique et de la destination des oeuvres montre qu'elles sont le plus souvent integrées dans des édifices religieux de béton armé.