Etude de l'influence de la microstructure du fer pur et d'alliages binaires fer pur-carbone sur le bruit ferromagnétique
Auteur / Autrice : | Céline Rothea |
Direction : | Pierre Fleischmann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des matériaux |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Matériaux de Lyon (Villeurbanne1992?-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : GEMPPM - Groupe d’Etudes de Métallurgie Physique et de Physique des Matériaux (Lyon, INSA1975-2007) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude a pour but de mesurer et de caractériser le bruit ferromagnétique sur le fer pur et les alliages fer pur-carbone (130 et 400 ppm) dans différents états métallurgiques et physiques. Cela constitue la base d'un développement industriel du bruit Barkhausen comme une technique de contrôle non destructif intéressante car elle est très sensible à l'état micro structural et au taux d'écrouissage. L'amplitude et la forme du signal Barkhausen sont parfaitement corrélées avec la taille des grains dans le cas du fer pur et avec la présence d'atomes de carbone en insertion dans la matrice de fer (phénomènes de traînage magnétique) pour l'alliage fer pur-carbone à 130 ppm. Cette technique est aussi très sensible à la localisation (précipitations inter ou intragranulaires), la nature (cémentite ou carbure epsilon), la densité et la taille (effet de coalescence) des précipités de carbures. L'influence de la microstructure est analysée en termes d'interactions parois de Bloch-défauts cristallins, points d'ancrage et domaines de fermeture. L'évolution du bruit Barkhausen lors de l'application d'une contrainte mécanique est significative. Elle est similaire pour tous les matériaux testés mais dissymétrique en traction et en compression du fait des phénomènes de magnétostriction.