Discours philosophique et discours spirituel chez Pascal

Philosophical discourse and spiritual discourse in pascal

• Auteur / Autrice : Sung-Min Jang
• Direction : Pierre Magnard
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Philosophie
• Date : Soutenance en 1992
• Etablissement(s) : Poitiers

Résumé

Pour pascal, le mot "philosophe" est reserve aux ecole philosophiques de l'antiquite. Des lors, parler de discours philosophique quand il s'agit de pascal meme, c'est evidemment prendre des risques. Pascal a toujours voulu tenir a distance de qu'il appelle academiques, sceptiques, stoiques, les renvoyant dos-s-dos les declarant inutiles pour le salut. Il recuse egalement descartes lui aussi inutile et incertain. Meme s'il reprend de la philosophie les concepts, les problemes etc. , on ne saurait ramener l'apologetique de pascal a un discours phiosophique. C'est du discours spirituel qui n'aurait d'autre premisse que l'experience religieuse. Il faut donc comprendre que tout la portee de l'apologie de la religion chretienne, c'est non pas de demontrer ce que faisait descartes, mais de persuader l'homme qu'il est raisonnable de croire. Et la, l'exacte portee du discours pascalien apparait nettement par rapport aux discours des philosophes. Pascal rejette toute cette conception pour lui substituer un autre discours, et l'autre discours, c'est le discours de la persuaison qui invite l'homme a s'ouvrir au don de la foi sans lui imposer quelque demonstration que ce soit.

For pascal, the word "philosopher" is reserved for the philosophical schools of antiquiry. From that point, talking about philosophical discourse pertaining directly to pascal, one would be eventually taking somme risk. Pascal always wanted to keep his distance from what he called academics, sceptics, stoics, dismissing them and declaring them useless. He also accuses descartes a sbeing usless and uncertain. Even if he recatures in philosophy the concepts, the problems, one mustn't bring pascal's apologetic to a philosophical discourse. It's spiritual discourse that does not have any other premise than the religious experience. One must understand that the full range of the apology of the christian religion, it is not to provewhat descartes did, but to persuade humain beings that it is reasonable to believe. And at that moment, the exact range of pascal's discourse appeares clealy in contrast to the discourse of the philosophers. Thus, pascal rejects this entire notion for it to substitute another discourse, and the other discourse is the discourse of persuasion.