Les quartiers chinois et indiens de bangkok, essai de geographie urbaine et culturelle. (analyse de l'espace socio-economique sino-indien de bangkok)

The chinese and indian areas of bangkok, an urban and cultural essay of geography. Study of the chinese and indian socio-economic districts of bangkok

• Auteur / Autrice : Philippe Courtine
• Direction : Jean Delvert
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Géographie
• Date : Soutenance en 1992
• Etablissement(s) : Paris 4

Résumé

Longeant la rive droite du fleuve chao phraya, berceau historique de bangkok, les trois khets ou districts administratifs de samphan thawong, pomprab sattrupai-sud et phra nakhorn-est rassemblent les descendants de familles de commercants et d'aventuriers chinois (taechius, hakkas, hokkiens, hainanais, cantonais), indiens (sikhs, hindous, tamils) et vietnamiens. Depuis plus de deux siecles, les immigres, assimiles dans la collec tivite siamoise ont cree une aire socio-culturelle et economique autosuffisante regroupant moins de 100000 habitant sur 2,7 km2. Ce secteur urbain s'individualise aujourd'hui par ; un modele d'habitat combinant le negoce a la vie quotidienne du du foyer. Une organisation familiale et religieuse intra-communautaire perpetuee des structures fonctionnelles axees sur la specialisation ethnoprofessionnelle, et un dynamisme de ses activites commerciales a portee nationale. Des generations actuelles et futures dependent le maintien des traditions et l'agencement spatial du quartier sino-indien forte ment concurrences par la civilisation thailandaise et les opera tions immobilieres de renovation.

Spreading along the right bank of the chao phraya river, site of the historical origin of bangkok, the three khets or administrative districts of samphanthawong, south pomprab sattrupai and east phra nakhorn gather the chinese (taechiu, hakka, hokkien, hainane se, cantonese), indian (sikh, tamil) and vietnamese descendants of tradesmen and adventures families. For more than two centuries, the emigrants now integrated into the siamese society have constituted a socio-cultural and economic self-sufficient area conprehending less than 100000 inhabitants over 2. 7 sq. Kms. This urban sector owes its idiosyncrasy to : a model of living constructions combining trade with the everyday life of their home, a well preserved familial and religious organization within each community, fonctional structures based on the ethno-professional specialization