La côte adriatique d'Adria à Ancone au IVe siècle avant J. -C

The Adriatic coast between Adria and Ancone during the fourth century B. C.

• Auteur / Autrice : Brigitte Sabattini
• Direction : René Rebuffat
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Archéologie
• Date : Soutenance en 1991
• Etablissement(s) : Paris 4

Mots clés

Mots clés contrôlés

Ancône (Italie)

Adria (Italie)

4e siècle av. J.-C.

Adriatique (région)

Adriatique, Côte de l' (Italie)

Italie

Fouilles archéologiques

Résumé

Ce travail étudie les transformations du système politique et économique de la côte adriatique au IVe siècle. Dans le chapitre 1,on présente le littoral et son arrière-pays à la veille des invasions gauloises. Il s'agit d'un territoire peuplé d'ethnies variées,Vénètes,Etrusques,Ombriens et Picéniens,jouissant d'une grande prospérité grâce aux relations nouées avec la Grèce. Les comptoirs,Adria,Spina et Numana s'affirment comme les pôles économiques de la région. Le chapitre 2 analyse les invasions et leurs conséquences,la rupture des relations entre littoral et arrière-pays,la mise en place d'une nouvelle géographie territoriale et la progressive intégration des nouveaux venus au monde étrusco-italique. Le chapitre 3 démontre que Denys l'Ancien n'a pas eu de visées expansionnistes en Adriatique septentrionale. Adria ne fut pas une colonie de tyran,et Ancône non plus,même si elle s'affirme comme un foyer héllénique actif. Le chapitre 4 analyse la survivance du commerce attique à partir de l'exemple du Fat-Boy à Spina etre replace dans ce contexte la tentative de fonder une colonie en 325. Le dernier chapitre montre qu'après la disparition du commerce attique,les centres côtiers renforcent leurs liens avec la péninsule et développent leurs productions. Il finit par un tableau à la veille de la conquête romaine.

This work studies the consequence of the Gallic invasions on the Adriatic coast and its hinterland. Regional political geography was transformed and relations between coastal centers and inland towns were disrupted. . .