Thèse soutenue

De la formation de paires x#2 a l'etablissement d'un reseau polymerique x#n dans la famille irx#2 (x=s, se, te) : competition des niveaux de bandes electroniques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Stéphane Jobic
Direction : RAYMOND BREE
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 1991
Etablissement(s) : Nantes

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR

La determination fine de la structure de irse#2 et de irs#2 a permis de reveler l'origine sterique de l'allongement anormal de la paire chalcogenee, par opposition a l'origine electronique generalement attribuee au meme type de phenomene dans les pyrites sulfurees. A partir des equilibres de charge observees dans ces composes (m#3#+x#2#(x#2)#2##1#/#2, x=s et se), equilibres qui sont en relation directe avec les niveaux relatifs et les configurations electroniques du cation de transition et de ceux de l'anion, le passage aux composes tellures aurait du faire passer les dichalcogenures correspondants directement au mode pyrite. Ce n'est pas le cas pour un certain nombre de phases mte#2 qui preferent conserver une structure type cdi#2, mais avec liaisons polymeriques entre les anions, demontrees par des calculs de population de recouvrement, en relation avec une charge faible et fractionnaire pour le tellure. L'existence de cette sous-famille, mise en evidence comme telle pour la premiere fois, n'est pas la seule surprise rencontree avec les composes mte#2. En effet, si certaines phases presentent bien le modele pyrite qu'on attendrait en suivant une logique basee sur la variation de l'ionicite de la liaison m-x, en fait une seule d'entre elle, mnte#2 s'avere purement pyrite, toutes les autres sont de type pyrite polymerique, avec interactions liantes entre paires comme le montre les calculs de densite electronique au niveau de fermi entre di-anions. Cette seconde sous-famille, qui n'etait pas a ce jour distinguee de son modele ideal, est a ajouter a la precedente. En fait, nous avons montre sur d'autres exemples, non seulement de binaires (crte#3) mais egalement de ternaires tellures (nipdte#5, niptte#5. . . ), que ce comportement est tres general, et qu'il n'y avait pas ete porte jusqu'a present suffisamment d'attention. Sa comprehension est la cle des interpretations magnetiques d