Thèse de doctorat en Corrosion
Sous la direction de Jacques Galland.
Soutenue en 1991
Certaines formes de corrosion localisée (fissures, piqures, cavernes par exemple) se développent dans des conditions ou l'électrolyte corrosif est confine dans un petit volume et ou sa résistance électrique entre deux points de la surface du métal pour atteindre des valeurs élevées. Nous appelons ces systèmes, des systèmes confinés. L’interprétation des mesures d'impédance doit alors être fondée sur un modèle de circuit équivalent traduisant une distribution spatiale de l'impédance électrochimique. Nous avons utilisé un modèle à structure de ligne de transmission. Pour un système confiné de géométrie très simple et bien défini (fente dans une pièce métallique), nous avons relevé l'évolution des diagrammes d'impédance en fonction des valeurs des paramètres géométriques. Nous avons pu ainsi tester la validité du modèle et fixer les limites d'utilisation des mesures d'impédance pour l'étude quantitative de la corrosion des systèmes confinés. Nous avons ensuite étudié des cas concrets plus complexes (piqures, infiltrations d'électrolyte entre une surface métallique et un revêtement ou un dépôt. Nous avons montre, à la lumière des interprétations du modèle, qu'il était possible de détecter ces formes de corrosion et suivre l'évolution des systèmes correspondants en fonction du temps
Use of the electrochemical impedance method for the study of corrosion in confined areas : influence of their geometric features
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