Thèse soutenue

Préparation d'une fraction enrichie en facteurs de croissance à partir de colostrum de vache : intérêt en culture cellulaire
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Auteur / Autrice : Hélène Lesur
Direction : Geneviève Spik
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie Enzymatique, Bioconversion, Microbiologie
Date : Soutenance en 1991
Etablissement(s) : Compiègne
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 71, Sciences pour l'ingénieur (Compiègne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le colostrum de vache, défini comme le mélange de secrétions lactées et de constituants du sérum sanguin recueilli dans les premiers jours suivant le vélage, est un co-produit non valorisé. Sur la base de l'observation faite par différents auteurs que le colostrum de vache renfermait une activité facteur de croissance, ce travail a consisté à isoler, à partir de colostrum de vache, une fraction renfermant l'activité mitogène, de manière à l'utiliser dans les milieux de culture cellulaire, en remplacement du sérum de veau fœtal. Au cours des différentes étapes de fractionnement, l'enrichissement en facteurs de croissance a été suivi par la mesure d'incorporation de thymidine tritiée par des fibroblastes (CCL 39). A l'échelle du laboratoire, le colostrum a été dans un premier temps délipidé, puis soumis à une chromatographie d'échange de cations et une chromatographie d'adsorption sur hydroxyapatite. La fraction ainsi obtenue possède une activité spécifique 100 fois supérieure à celle du colostrum écrémé et représente 60% de l'activité facteur de croissance présenté dans le colostrum écrémé. Dans une seconde étape, le protocole mis au point au laboratoire a été adapté à l'échelle pilote : il permet d'obtenir une fraction dont l'activité spécifique est 50 fois supérieure à celle du colostrum, avec un rendement de 75%. L'intérêt de la fraction isolée pour la culture cellulaire a été démontré en comparant 8 sérums de veau fœtal et un substitut commercial de sérum avec la fraction isolée du colostrum de vache. Les résultats soulignent que cette fraction possède à la fois une activité spécifique plus importante et une charge protéique plus faible. Ces deux arguments sont en faveur de l'utilisation de la fraction dans les milieux de culture cellulaire.