Thèse soutenue

Le mildiou des mils pénicillaires (Pennisetum americanum (L. ) Leeke) dû à Sclerospora graminicola (Sacc. ) Schroet : éléments de biologie : étiologie de l'infection, facteurs de résistance foliaire de l'hôte, étude in vitro de la virescence

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Auteur / Autrice : Fabrice Pinard
Direction : Alain Coléno
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques. Physiologie végétale
Date : Soutenance en 1989
Etablissement(s) : Paris 11

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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La dissémination des spores asexuées de S. Graminicola est à l'origine de l'extension épidémique de la maladie. L'étude de différents sites sur la plante montre que le cône verticillaire à l'apex des tiges est le lieu privilégié où le parasite pénètre dans la plante. Celui-ci se développe ensuite dans les différents organes où il ne colonise que les tissus faiblement différenciés. Un méristème infecté alors qu'il est en phase de fonctionnement végétatif y demeure, alors qu'un méristème contaminé pendant la phase de différenciation des fleurs évolue vers une inflorescence virescente. Cette inflorescence placée en conditions de culture in vitro, montre des phénomènes de dédifférenciation et de réversion des boutons floraux vers des organes végétatifs. Après traitement curatif, la régénération complète de mils sains et fertiles est obtenue d'autant plus facilement que l'inflorescence est de grande taille. Le développement du parasite est arrêté dans les tissus foliaires matures de cultivars résistants. Ceux-ci manifestent une réaction hypersensible qui se traduit par la nécrose des cellules au point de pénétration du parasite et par l'accumulation de callose sur les hyphes intracellulaires dans l'épiderme et sur les haustoria. Ces mécanismes sont d'autant plus efficaces et précoces que le cultivar est résistant et leur expression est modulée selon la concentration en inoculum utilisée. Par ailleurs, ils sont fortement atténués dans les tissus foliaires immatures.