Thèse soutenue

Résonances géantes et structures à haute énergie d'excitation excitées par diffusion inélastique d'ions argon sur des cibles de zirconium et de plomb à 44 et 41 MeV par nucléon d'énergie incidenté

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Auteur / Autrice : Didier Beaumel
Direction : Nimet Frascaria
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 1988
Etablissement(s) : Paris 11

Résumé

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L'objet principal de cette thèse est l'étude des modes collectifs du type résonances géantes excités dans des réactions par ions lourds. Les systèmes Ar + Pb et Ar et Zr ont été étudiés à 44 MeV/u et 41 MeV/u auprès de l'accélérateur GANIL en utilisant un spectromètre de haute résolution (SPEG). L'observation de structures de faible amplitude à haute énergie d'excitation dans une région du spectre inélastique où le continuum est important, nécessite de s'affranchir de toute pollution expérimentale. Une analyse soigne e de ces spectres a été effectuée, en particulier les défauts de linéarité différentielle des détecteurs à localisation observés dans certains cas ont nécessité la mise en œuvre d'une correction hors ligne des spectres bruts. Les conditions favorables offertes par les ions lourds de moyenne énergie pour l'étude des résonances géantes jointes aux qualités de résolution recueillie détaillée et d'acceptance du SPEG ainsi que la bonne statistique dans cette expérience ont permis d'effectuer une analyse de la distribution de force des différentes multipolarités contribuant dans la région de basse énergie d'excitation(~10-15 MeV). A plus haute énergie (~50 MeV) dans les spectres inélastiques, des structures relativement étroites sont observées sur un fond continu. Ces structures étant à la même énergie d'excitation dans la voie inélastique étudiée à deux énergies incidentes, on peut conclure qu'elles ne sont pas dues à un processus à trois corps mais à une excitation de la cible. Une analyse théorique basée sur une interprétation en termes de multiphonons a permis d'expliquer un grand nombre d'observations liées à ces structures (position, largeur, etc. . . ). Une extension de ce modèle est présentée dans cette thèse pour justifier de façon plus fondamentale ce modèle phénoménologique et pour calculer la déviation du spectre réel par rapport à un spectre harmonique (anharmonicité).