Thèse soutenue

Recherche in vitro de plantes haploïdes chez le pommier cultivé (Malus x domestica Borkh. ) : androgenèse, gynogenèse, parthénogenèse in situ induite par du pollen irradié

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Yong Xiang Zhang
Direction : Yves Lespinasse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 1988
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

Trois méthodes d'haploïdisation ont été étudiées : Androgenèse in vitro par culture d'anthères, Gynogenèse in vitro par culture d'ovules non fécondés et Parthénogenèse in situ induite par du pollen irradié suivie de la culture in vitro des embryons immatures. La culture d'anthères a conduit à l'obtention d'embryons androgénétiques chez « Topred », «Starking » et « Rr » ainsi que de cals androgénétiques chez d'autres génotypes. Cette étude a révélé que la réussite de l'androgenèse dépend du génotype, du prétraitement au froid et du milieu de culture, dont l'influence est due principalement à la qualité ainsi qu'à la quantité des phytohormones et des sucres. La difficulté majeure rencontrée est le blocage in vitro des embryons obtenus. La culture d'ovules non fécondés a conduit à la formation de 2 embryoïdes chez "R1-49" et de cals chez 2 autres génotypes. Cette expérience préliminaire montre que le meilleur mode de mise en culture est celui d'ovaires excisés dont les ovules restent attachés au tissu placentaire. Des plantes haploïdes issues du développement parthénogénétique in situ ont été induites chez « Erovan » grâce à l'emploi de pollen irradié et avec recours à la culture in vitro des embryons immatures. Cette méthode a également permis d'obtenir de nombreux embryons encore en évolution chez d'autres génotypes. La dose d'irradiation du pollen à 500 Gy s'avère être un bon compromis; le meilleur stade de prélèvement des fruits pour la mise en culture des embryons immatures se situe 3 mois après la pollinisation. En conclusion, parmi les 3 méthodes étudiées, la Parthénogenèse in situ induite par du pollen irradié paraît très prometteuse pour la création de plantes haploïdes chez le pommier.