Les Biens nationaux dans le département de l'Eure de 1789 à 1827
Auteur / Autrice : | Bernard Bodinier |
Direction : | Michel Vovelle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La propriete de l'eglise represente 7,5 % de la superficie du departement et 3 500 immeubles a la veille de la revolution. Elle est inegalement repartie selon les communes et entre les membres du clerge. L'adjudication des biens de premiere origine s'etale sur 40 ans mais la moitie est vendue des 1791. Malgre le grand nombre d'acquereurs (7 500), elle profite surtout a la bourgeoisie urbaine et a la paysannerie, mais la noblesse n'est pas absente. La mise en vente des biens de seconde origine est plus tardive et dure moins longtemps. Elle concerne aussi moins de biens (23 000 ha et 1 000 immeubles) et d'acquereurs (2 000). La noblesse en est la principale victime, alors que la bourgeoisie domine plus largement la paysannerie. Au total, on a vendu 68 200 ha et 3 700 immeubles, pour le plus grand profit des speculateurs et de la bourgeoisie urbaine - notamment parisienne et rouennaise - mais pas pour celui de la nation.