Étude des fonctions de réponse électromagnétiques et des distributions en moment des protons de grande impulsion dans le noyau d'hélium-3 étudiées par diffusion inélastique d'électrons
Auteur / Autrice : | Claude Marchand |
Direction : | Christophe Tzara |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique nucléaire |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Résumé
Cette thèse présente l'étude de deux aspects de la structure nucléaire du noyau d'hélium-3 par diffusion inélastique d'électrons : ses fonctions de réponse longitudinale et transverse et la distribution en moment des protons de grande impulsion. De la mesure des sections efficaces inclusives (e,e') à des énergies incidentes entre 120 et 667 MeV, nous avons extrait les fonctions de réponse électromagnétiques pour des transferts de moment 250 ≤q≤ 650 MeV/c et d'énergie 0 ≤ω≤ 450 MeV, couvrant la région quasi-élastique et une partie de la résonance delta (1232). Elles sont correctement reproduites par des calculs théoriques récents incluant les interactions dans l'état final et les courants d'échange mésiques. Contrairement aux noyaux moyens et lourds, la règle de somme coulombienne est saturée pour≤ q ≤ 500 MeV/c. La retombée à zéro de la réponse longitudinale au-delà du pic quasi-élastique confirme le caractère transverse des courants d'échange mésiques et de l'excitation de la résonance delta dans le noyau. La mesure des sections efficaces exclusives (e,e'p) à une énergie incidente de 560 MeV nous a permis une détermination ''directe'' des distributions d'impulsion des protons de 300 à 600 MeV/c pour les deux canaux de désintégration pd et ppn. Les données obtenues sont en bon accord avec des calculs récents de la fonction d'onde, et n'indiquent pas d'excès de composantes de haut moment. L'étude du canal de désintégration ppn indique que les composantes de grande impulsion dans l'hélium-3 sont dominées par des processus à deux nucléons, à savoir les corrélations nucléon-nucléon à moyenne et courte portée. Les arguments en faveur de cette thèse sont d'ordre cinématique déplacement du spectre en énergie manquante et dynamique comparaison des distributions d'impulsion des protons dans l'hélium-3 et le deutérium.