Profils des raies de l'hydrogène dans les plasmas de basses densités
Auteur / Autrice : | Chantal Stehlé |
Direction : | Nicole Feautrier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences physiques |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Bauche |
Résumé
Le calcul des profils des raies de l'hydrogène et des ions hydrogénoïdes en présence de multiples perturbateurs chargés requiert une analyse détaillée des interactions à N corps, en présence de champ de rayonnement. Aux "basses densités", les interactions binaires sont prépondérantes, justifiant l'emploi d'un formalisme collisionnel. Aux densités "élevées", les constantes de temps liées au couplage radiatif (inversement proportionnelles à la demi-largeur) sont nettement inférieures à celles qui sont associées aux mouvements des perturbateurs; ceci justifie une description "statique" des interactions. Ce travail montre que l'étude des conditions de validité du domaine "binaire" est très importante puisque l'utilisation, à mauvais escient, dans le centre de la raie, du modèle "statique" conduit à une demi largeur dix fois trop petite; la notion de "basses" densités dépend à la fois de la raie, des conditions de température, de densité, de la charge et de la masse de l'émetteur et du perturbateur. Nous montrons aussi que la structure fine de l’émetteur joue un rôle aux faibles désaccords. Le calcul « unifié » du profil de la raie Lyman alpha de l’hydrogène illustre le passage de l’approximation des « impacts » dans le centre à l’approche « statique » dans les ailes de la raie.