Thèse soutenue

Géodynamique des milieux d'un versant de Mousson en moyenne montagne himalayenne : le versant de Salme, Népal central

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Joëlle Smadja
Direction : Alain Godard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance en 1987
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Le versant de Salme, exposé au sud-est, s'étend sur une dizaine de kilomètres de longueur, des milieux subtropicaux à 1300 m aux milieux subhimalayens à 4000 mètres. Il est presque entièrement exploite par une population tribale de Tamang originaires du Tibet. Il est encore occupe dans sa partie supérieure par une vaste forêt qui encadre un versant glisse, déboise et enterrasse pour la mise en culture. Son étude a eu pour but de comparer la dynamique des différents milieux le caractérisant et de mettre en valeur le rôle des facteurs physiques (entre autres celui des pluies de mousson) et des facteurs anthropiques sur l'érosion. Dans une première partie sont abordés quelques facteurs de la dynamique des milieux. Un premier chapitre est consacré aux facteurs géologiques et aux héritages morphologiques. Il apparait que la séismicité encore active de nos jours est un facteur essentiel de fragilité de l'ensemble du versant. Dans un deuxième chapitre, une étude climatique permet de mettre en valeur un bon ensoleillement dans la journée d'une grande partie du secteur cultive pendant la mousson et des précipitations annuelles de l'ordre de 4000 mm par an, qui s'abattent pour les trois quart pendant la mousson. Dans un troisième chapitre, une chronique géographique met en valeur les états saisonniers du versant en fonction des activités physiques et humaines qui s'y déroulent. La dynamique des milieux fait l'objet de la deuxième partie. Chacun des milieux est définit par ses caractéristiques physiques et humaines, son degré de fragilité et la saison pendant laquelle il est le plus vulnérable. En conclusion on relève une bonne stabilité de ce versant de moyenne montagne himalayenne grâce en partie aux pluies de mousson et à une pression humaine sur le milieu qui permet une bonne maintenance des terres enterrasses. Les secteurs de pairo : ravinements, semblent en grande partie pouvoir être attribues a une fragilité héritée et actuelle des milieux, d'ordre seismo-tectonique, sans grand rapport avec l'activité humaine.