Thèse de doctorat en Sociologie
Sous la direction de Jean-William Lapierre.
Soutenue en 1987
à Nice , en partenariat avec Université de Nice. UFR des lettres, arts et sciences humaines (autre partenaire) .
L'etude part de la critique des modeles d'explications et des approches conceptuelles qui peuvent montrer l'aspect inegalitaire de l'enseignement superieur en iran. Ce travail, realise avec le dispositif des analyses factorielles de correspondances developpe progressivement vers une conclusion dans laquelle sont mises en evidence l'action des trois variables a savoir : le sexe des etudiants, les categories socio-professionnelles auxquelles appartiennent leurs parents, et le milieu culturel dont relevent ces derniers. L'articulation de ces variables peut rendre compte de l'inegalite d'acces a l'universite dans les etudes entre hommes et femmes. Les differentes variables socio-economiques et socio-culturelles qui rendent compte de la sur-selection et la relegation des femmes iraniennes dans les etudes universitaires forment un systeme. La conclusion s'ouvre sur les interrogations relatives a l'evolution de la societe iranienne et la place que font aux femmes ces institutions. La volonte de segregation sexuelle conduit paradowalement a battre la volonte de relegation des femmes hors de l'espace public. Celles-ci doivent poursuivre des etudes et assumer des professeurs qui permettent de parfaire la segregation.
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