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Thèse soutenue

Les peuplements benthiques de l'estuaire de la Loire : distribution spatio-temporelle : reproduction et croissance des bivalves tellinides

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Auteur / Autrice : Brigitte Robineau
Direction : Michel Glémarec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Océanographie biologique
Date : Soutenance en 1986
Etablissement(s) : Brest

Résumé

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L’environnement physique de l'estuaire de la Loire est aussi naturellement complexe que modifie par les pollutions et aménagements. La variabilité de la salinité, la mosaïque des sédiments, une turbidité accentuée sont les caractéristiques de ce milieu. Les peuplements macrozoobenthiques s'organisent selon le gradient de salinité mais l'oxygène dissous, la teneur en fines du sédiment et la matière organique conditionnent la présence de certaines espèces sensibles ainsi que la densité et la diversité des peuplements. Le long du gradient halin, trois communautés, elles-mêmes parfois divisées en facies, se succèdent. Les espèces recensées sont peu nombreuses, la diversité reste faible et l'abondance est maximale en milieu limnique. Le suivi sur deux ans d'une radiale coupant le secteur polyhalin à travers une vasière franche et deux estrans sablo-vaseux, montre l'existence de trois micropeuplements définis par des facteurs abiotiques et microphytobenthiques: matière organique, microphytobenthos, pourcentage de fines. Les paramètres de richesse et structure des peuplements ainsi que l'évolution des espèces principales, dans le temps comme dans l'espace, ont complète l'étude. Les facteurs du milieu justifient très souvent la variabilité spatio-temporelle des abondances et des biomasses tandis que la richesse spécifique reste toujours faible. Les peuplements alternent entre les divers stades de maturité, dans un état néanmoins révélateur d'immaturité. L’ensemble des espèces est euryece tolérant mais celles-ci peuvent devenir sensibles ou opportunistes à un facteur particulier. Macoma balthica et Scrobicularia plana montrent aussi une plasticité adaptative aux conditions de l'environnement, mais ce sont les fluctuations des quantités de nourriture disponible et les températures hivernales qui sont les plus restrictives pour ces Tellinidés. . .