Thèse soutenue

Étude des photons directs produits lors des interactions hadroniques

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Auteur / Autrice : Yannis Karyotakis
Direction : Jean Badier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences physiques
Date : Soutenance en 1985
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse est consacrée à l’étude des photons directs produits lors de l’interaction d’un faisceau de pions π⁺, π⁻, et protons de 200 GeV/c, avec une cible de Carbone. QCD prévoit que de tels photons sont produits par l’annihilation q q̄ → gγ ou la diffusion Compton qg → qγ. L’expérience a utilisé le spectromètre NA3 et a eu lieu au CERN. Le photon est converti dans 10% de longueur de conversion et la paire e⁺e⁻, est détectée par le système de déclenchement, qui demande une impulsion transverse supérieure à 2. 5 GeV/c. L’impulsion des électrons est mesurée par le spectromètre avec une précision de Δp/p² = 2. 10⁻⁴, alors que l’énergie et la position des photons sont mesurées par le système calorimètre – chambre à localisation des gerbes. La précision obtenue est σ(E)/E = 0. 22/√E + 0. 004 e σ(x,y) < 3 mm. Le signal des photons directs est obtenu statistiquement, après avoir corrigé le lot des candidats « photons isolés », de la contribution des π⁰η⁰. Cette correction se fait uniquement au moyen d’un programme de simulation sophistiqué, dont la partie la plus délicate est la simulation des gerbes électromagnétiques dans le calorimètre et la chambre à localisation des gerbes. Ainsi on a mis en évidence un signal de photons directs et mesuré la section efficace de ce processus. Le rapport γ/π⁰ à pt = 4. 5 GeV/c est environ 10% et semble croître avec l’impulsion transverse. La mesure de la fonction de structure du gluon dans le proton n’est pas très précise à cause des erreurs systématiques, qui sont importantes.